Travailleurs.ses du sexe et covid 19 : un fonds d’urgence
Les travailleurs et travailleuses du sexe (TDS) ont payé le prix fort de la crise du covid-19. Empêché·e·s de travailler, leurs conditions d’existence ont été et sont encore mises en péril. L’éloignement dû aux lois répressives des migrations et de pénalisation des clients, leur isolement, pour beaucoup l’absence de droits établis qui les prive d’accès aux aides sociales et souvent aux services de santé viennent aggraver cette situation.
Paris sans sida a mis en place en juillet 2021 un fonds d’urgence pour les travailleur·euse·s du sexe, complémentaire de l'effort déjà engagé par les associations communautaires sur la base de fonds publics et privés. Le fonds de Paris sans sida a notamment permis de pallier les situations d'isolement pendant l’été dues aux fermetures des administrations et aux périodes de congés de nombreuses associations sociales. Onze associations ont été soutenues. A travers le paiement de nuits d’hôtel, la participation aux charges de loyer, mais aussi pour des colis alimentaires, des kits d’hygiène ou l’aide au transport, ces contributions ont eu pour objectif un soutien direct et matériel aux travailleurs et travailleuses du sexe précarisé•e•s par la crise covid.