Promouvoir la santé mentale des personnes LGBT+

Avec ses partenaires de Paris et Seine Saint-Denis (collectivités territoriales, associations et collectifs, professionnel·le·s de santé mentale, expert·e·s et personnalités engagées), Paris sans sida propose un programme commun en santé mentale à destination des communautés LGBT+. Les déterminants communs entre la santé mentale et la santé sexuelle sont nombreux, particulièrement pour ces communautés qui vivent toujours des violences de toutes formes, la pression de l’hétéronormativité et la stigmatisation des sexualités et identités minoritaires. C’est un fait largement étayé dans la littérature scientifique et confirmé depuis longtemps par les acteurs communautaires : les personnes LGBT+ sont surexposées à la détresse psychologique. Des politiques de santé mentale volontaristes doivent donc être pensées, avec et pour ces communautés, dans une approche population-centrée, et ce tant sur l’accompagnement, la connaissance des trajectoires de vie minoritaires que sur des tableaux cliniques et des recommandations en matière de soins adaptés.

Avançant conjointement sur une réponse communautaire et une réponse en lien avec l’offre en santé mentale, la recherche de financements porte sur cinq actions complémentaires :

  • former et animer un réseau d’ambassadeur·ice·s en santé mentale LGBT+,

  • créer et diffuser des annuaires gradués et personnalisés pour chaque segment des LGBT+,

  • monter un appel à projets pour diversifier et amplifier les actions de pair-aidance sur nos deux territoires,

  • former les psychologues et psychiatres des dispositifs de droit commun via un binôme personne pair / professionel·le de santé mentale expert·e,

  • communiquer sur la déstigmatisation des troubles via notre compte @drnaked et des outils de promotion / communication.

Les objectifs de ce programme pilote sont :

  • faire reconnaître les spécificités des enjeux de santé mentale pour les communautés LGBT+,

  • améliorer la lisibilité des offres adaptées, qu’elles soient médicales ou associatives,

  • initier des formations pour les professionnel·le·s des dispositifs de droit commun,

  • soutenir et diversifier la pair-aidance. Le programme, conceptualisé en 2022 sera mis en œuvre dès 2023, et dimensionné selon les financements obtenus.

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